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  • : Le blog de mes SIMCA
  • : Tentative de reproduire l'ensemble de la production des modèles produits en France sous les marques SIMCA, CHRYSLER et TALOT de 1934 à 1987
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 17:10

Avertissement

 

 

Ce blog est toujours en cours de construction.

 

Depuis le 07 janvier 2009 il vous présente les SIMCA que compte ma collection personnelle.

 

Enfin il devrait toutes vous les présenter à terme car les dernières seront dévoilées au fur et à mesure de la rédaction des textes.

 

De plus,  les différents articles seront complétés chaque fois qu’une nouvelle SIMCA (CHRYSLER ou TALBOT) viendra rejoindre les autres.

 

Déjà il vous a permis de découvrir quelques photos inédites. De leur maintien dépendra la publication de certaines autres.

 

En vous remerciant de votre patience et de votre compréhension, je vous souhaite bonne consultation.

 

 

Trebor

 

PS - les versions espagnoles CHRYSLER et TALBOT 150 sont classées dans la catégorie 21 - les 1309/1510

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 17:00

25 janv 2018 La Station Wagon australienne  photos d'un nouveau modèl

 

 

28 juil 2016    La Chrysler Esplanada        photos d'un nouveau modèle

                      Le cabriolet Week-end        photos d'un nouveau modèle

 

27 oct 2015    La Chambord brésilienne...  photos d'un nouveau modèle

 

 

27 avril 2015     La Châtelaine P60             photos d'un nouveau modèle

 

 

16 mars 2015      Les breaks 1500                    photos d'un nouveau modèle

                           La Samba Rallye                     photos d'un nouveau modèle

                           La 1308                                   photos d'un nouveau modèle

 

 

13 janv 2015       Les CG-Simca                        photos d'un nouveau modèle

08 déc 2014      La Tagora GLS                          photos d'un nouveau modèle

01 nov 2014        La Sunbeam Lotus de route      photos d'un nouveau modèle

22 oct 2014        La Bagheera                       photos d'un nouveau modèle

                          La 1500 berline                   photos d'un nouveau modèle

                          Les coupés 8 et 9 sport      photos d'un nouveau modèle (Huit Sport coupé)

13 sept 2014       La Simca 5 fourgonnette      photos d'un nouveau modèle

 

 

 

   

 

   

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Published by Trebor Yles
7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 16:55

Il était une fois …

 

Mais non, il ne s’agit pas d’un conte de fée que je dois écrire – quoique par certains aspects, l’histoire de Simca s’y apparente un peu. Toujours est-il que je vais partir de l’année 1926 pour vous la raconter à ma façon. C'est-à-dire pas sérieuse du tout, mais respectueuse des faits. Si cela ne vous convient pas vous pourrez toujours vous reporter aux ouvrages figurant dans la bibliographie ou à d’autres.

 

Nous sommes donc en 1926, et plus précisément le 13 août de cette année là. C’est la création  en France, par FIAT,  de la SAFAF (Société Anonyme Française des Automobiles Fiat) destinée à permettre l’importation des modèles produits à Turin. Et cela fonctionne jusqu’en octobre 1929 où, un certain jeudi noir, le 24, éclate aux Etats-Unis une crise financière qui sera à l’origine d’une gigantesque crise économique qui gagnera rapidement l’Europe : déflation, chômage et chute de la production industrielle. Un peu la répétition de ce qui pourrait nous arriver aujourd’hui.

 

Devant cette situation, les dirigeants politiques instaurent des barrières douanières en augmentant fortement les taxes sur les importations et autres tarifs douaniers, afin de les limiter pour tenter de sauvegarder les productions nationales.

 

C’est la fin annoncée de la SAFAF. Mais c’est aussi sans compter sur l’esprit d’entreprendre de Teodoro Giuseppe Bartolomeo Pigozzi, ou plutôt Henri Théodore Pigozzi. Celui qui deviendra  M. SIMCA.

 

Très apprécié de la famille Agnelli, propriétaire de FIAT, M. Henri Théodore Pigozzi va avoir l’idée de lui proposer de se voir attribuer la sous-traitance des modèles italiens dont il assurerait l’assemblage en France. Cette solution étant agréée, le 10 avril 1932 la SAFAF change de raison sociale tout en conservant son sigle. Elle devient officiellement la Société Anonyme française pour la fabrication en France des Automobiles Fiat.

 

Le premier modèle ainsi assemblé en France sera la FIAT 6cv Balilla. Au début, ses différents composants sont réalisés par des sous-traitants extérieurs. Ils ne sont qu’ assemblés dans les entrepôts de Suresnes appartenant à la SAFAF. Entrepôts qui se révèleront rapidement insuffisants devant le succès de la petite gamme de modèles proposés à la vente : berline à 2 ou 4 portes, roadster et coupé.

 

L’idée germe alors de maîtriser soit même l’ensemble du processus de construction et d’assemblage de cette 6cv. Mais pour cela il faut trouver des locaux bien plus vastes pour pouvoir tout accueillir.

 

Le choix des dirigeants de la SAFAF se portera finalement sur une vaste usine implantée à Nanterre et appartenant aux automobiles Donnet, alors en difficultés financières. Pour y parvenir FIAT décide de créer une nouvelle société anonyme à actionnaires français, ce sera la Société Industrielle de Mécanique et Carrosserie Automobile, plus connue de tous sous le sigle de SIMCA qui verra le jour le 2 novembre 1934.

 

Lorsque le 20 décembre 1934 la société des Automobiles Donnet sera officiellement déclarée en faillite, SIMCA se mettra sur les rangs et, à l’issue de deux adjudications (21 février et 29 mai 1935) deviendra propriétaire de la dénomination commerciale et des brevets  des Automobiles Donnet, puis  de l’usine.

 

Le 28 juin 1935 M. Henri Théodore Pigozzi devient le directeur général de la SIMCA, en charge des relations avec FIAT et du fonctionnement de l’entreprise.

 

La SAFAF est dissoute le 1er  juillet 1935 et ses actifs sont transférés à la SIMCA. Le même jour, la production des premiers modèles assemblés à Nanterre commence. Ils seront commercialisés sous le label SIMCA-FIAT.

 

La production se compose de deux modèles proposés en plusieurs versions :

 

- La 6cv, copie de la FIAT 6cv Balilla au moteur 995 cm3, disponible en berline 2 ou 4 portes,  coupé, roadster ou châssis nu, mais aussi en berline commerciale, épaulée dès 1935 par une fourgonnette de 300 kg de charge utile

 

- La 11cv, copie de FIAT 518 Ardita au moteur 1.944 cm3, disponible en berline, coupé ou châssis nu.


La carrosserie des berlines à 4 portes (6 et 11 cv) présente la particularité – fréquente à l’époque – de posséder des portières latérales antagonistes sans montant central, libérant une vaste zone d’accès, les portières arrière s’ouvrant vers celui-ci. Ce que l’on appellera les portières suicides.



6cv berline 1936

Ixo - collection SIMCA

Pré-série

 

 

   

Série

 

 

 

Cylindrée : 995 cm3

Puissance : 24 ch à 3.600 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 3 rapports

Vitesse : 90 km/h

Longueur : 3.44 m

Largeur : 1.40 m

Hauteur : 1.53 m

Empattement : 2.30 m

Poids : 700 kg

   
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 16:45

1936 restera pour beaucoup l’année de l’avènement des congés payés. Mais se souvient-on que ce fut aussi une année agitée sur le plan social. La victoire des partis de gauche aux élections législatives conduira à la formation du Front populaire. Cette victoire amena M. Léon Blum à la Présidence du Conseil, mais aussi des grèves qui paralysèrent les usines automobiles parisiennes au printemps. Juste au moment du lancement de la Simca Cinq.

 

En fait, cette Simca Cinq n’était encore que le clône de sa cousine italienne, la fameuse Mickey Mouse transalpine, la Fiat 500 Topolino. Elle fut présentée presqu’en même temps que la société des Ingénieurs de l’automobile publiait les résultats de son concours « L’automobile utilitaire de demain ». Ce qui lui fit une publicité indirecte.

 

Ce petit coach  de moins de 3.22 m de longueur fut d’abord disponible qu’en version entièrement tôlée, puis dès le salon de l’auto 1936 dans une version plus luxueuse et découvrable. Malgré sa petite taille la Cinq proposait quand même une boîte de vitesses à 4 rapports,  une installation électrique sous 12 volts et des freins hydrauliques.

 

Au départ M.  Pigozzi avait fixé son prix à 9.900 francs en avril 1936 afin de rester sous la barre symbolique des 10.000 francs. Hors seuls les premiers modèles purent être affichés sous cette barre dans  une version très dépouillée où l’on notait notamment l’absence des pare-chocs et même de la roue de secours. En fait, la version normalement équipée sera facturée à 10.900 francs.

 

 

La Simca cinq :  Copie de la Fiat 500 Topolino, coach à 2 places fut disponible en quatre versions dès le salon 1936 : Luxe, Grand Luxe, Super Luxe et Décapotable.

 

1946 – Lors de la reprise de la production la Simca Cinq n’existe plus qu’en version découvrable. Elle arborera le sigle GFA - de la Générale Française Automobile jusqu’à la disparition de celle-ci – et des feux de position placés sur les ailes avant, rendus obligatoires par le code de la route.

 

Elle sera produite jusqu’en 1948

 

 

Cinq  1936

DINKY-TOYS- réf. 35A

 

Cylindrée : 569 cm3 (3cv)

Puissance : 13 ch à 3.600 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 4 rapports

Vitesse : 85 km/h

Longueur : 3.215 m

Largeur : 1.275 m

Hauteur : 1.34 m

Empattement : 2.00 m

Poids : 560 kg

  

Cinq  1936

Norev (plastique) - réf. 24

 

  
  

Cinq  1936

Norev (plastique) - collection Voitures françaises

 

  
  

Cinq  1947

Universal Hobbies - collection la Poste

 

  
  

Cinq décapotable  1947

Ixo - collection Simca

Prototype

 

 

  

Série

 

 

  
  
  

 

 

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Published by Trebor Yles - dans 01 - Les premières SIMCA
7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 16:35

1936 – Jusqu’à peu, nous avions tous un bidon de 2 litres d’huile entamé dans le coffre, reliquat de la dernière vidange et permettant de faire un éventuel appoint en attendant la prochaine. Mais qui se souvient du jerrican d’essence qui empestait le coffre ?

Ah le fameux bidon de 5 litres ! Combien en aura-t-il dépanné, de ces conducteurs intrépides qui ne surveillaient pas leur consommation et se retrouvaient en panne d’essence au bord de la route. 

 

Au point que cela donna l’idée au Dr Collières de lancer dès 1919 une épreuve de consommation qui se déroulait sous le contrôle de l’A.C.F. à la Ferté-Bernard (Sarthe) avec justement comme objectif de parcourir la plus longue distance possible avec 5 litres de carburant.

 

La Simca Cinq s’illustra brillamment dans cette épreuve avec une consommation de l’ordre de 3,100 litres aux 100 km, la meilleure couvrant 160,460 km à la vitesse stabilisée de 55 km/h avec ses 5 litres de carburant.

 

Cette sobriété sera à l’origine du fameux slogan : « Un appétit d’oiseau » ! Slogan quelque peu fallacieux quand l’on sait ce que mange un oiseau… Mais bon.

 

 

1937 – Le salon d’octobre 1937 est l’occasion pour Simca de présenter la version fourgonnette de sa petite Cinq. Celle-ci remplacera la fourgonnette 6cv qui termine sa dernière année d’existence. Destiné aux artisans ce nouveau petit utilitaire de 250 kg de charge utile et d’ 1m3 de volume utilisable s’avèrera peu pratique vu ses dimensions réduites mais sera apprécié par les commerçants et par la Poste qui l’utilisera dans les grandes villes..

 

Engagée elle aussi dans l’épreuve du bidon de 5 litres, la Simca Cinq fourgonnette s’en tirera fort bien avec une consommation moyenne de 4,745 litres aux 100 km.


1946 – Lors de la reprise de la production la fourgonnette Simca Cinq sera au rendez-vous. Elle arborera le sigle GFA - de la Générale Française Automobile jusqu’à la disparition de celle-ci – et des feux de position placés sur les ailes avant, rendus obligatoires par le code de la route.
 

La production de la Simca Cinq fourgonnette prendra fin en février 1949.

 



Cinq 250kg  1936

Universal Hobbies - collection la Poste

 

Cylindrée : 569 cm3 (3cv)

Puissance : 13 ch à 3.600 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 4 rapports

Vitesse : 80 km/h

Consommation : 6 litres aux 100 km à 50 km/h

Longueur : 3.35 m

Largeur : 1.30 m

Hauteur : 1.34 m

Empattement : 2.00 m

Poids du châssis en ordre de marche: 490 kg 

Charge utile : 250 kg

   

Cinq 250kg  1936

Ixo- collection Michelin

 

   
   

Cinq 250kg  1936

Ixo - collection Camionnettes d'antan

 

   
   

Cinq 250kg  1936

Ixo - collection Simca

Pré-série

 

 

   

Série

 

   
   
   

Cinq 250kg 1936

Ixo - collection  Voitures françaises d'autrefois
501803 Simca 5 fourgonnette  501804 Simca 5 fourgonnette
   
   
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 16:00

1938 – Fiat a entrepris dès 1936 la conception de la Nuova Balilla 1100, type 508 C que Simca va également produire. Aussi dès le début de 1937 il est procédé à la mise en place de sa chaîne de fabrication dans l’usine de Nanterre.

 

Ce sera la Simca 8. En chiffre cette fois-ci car celui-ci correspondrait au millésime du modèle lors de son lancement, mais aussi au type 8 de Balilla italienne. Ce lancement intervint effectivement lors du salon d’octobre 1937.

 

Sa production ne sera que de318 exemplaires en 1937. Nées sous l’écusson Simca licence Fiat, la Simca 8, tout comme son ainée la Simca Cinq, deviennent des Simca en 1938, arborant un nouveau blason frappé du seul nom de Simca (sur fond rouge) que survolera quelques semaines plus tard la célèbre Hirondelle stylisée (sur fond bleu).

 

C’est au tour de la 8 de faire ses preuves au cours du printemps 1938.  L’opération a lieu sous le contrôle de l’ACF (Automobile Club de France). . Une Simca 8 de série prélevée directement sur la chaîne de fabrication et correctement rodée parcourra 10.000 km sur la piste de Montlhéry à 115.142 km/h de moyenne, puis enchaînera avec 20.000 km sur route entre Paris et Bordeaux à 65 km/h de moyenne, et enfin, 20.000 km dans Paris à 54 km/h.

 

La Simca 8 possède une carrosserie monocoque tout acier dépourvue, elle aussi de montant central entre les portières latérales antagonistes. Système repris de la 6cv. Elle sera produite jusqu’en septembre 1951. Au cours de cette période elle sera proposée sous deux générations.

 

La première, allant d’octobre 1937 à septembre 1949, sous la simple appellation de Simca 8, reconnaissable aujourd’hui à sa calandre plate et à l’absence de coffre rebondi à l’arrière où, à la place, se trouve le cache roue de secours.

 

La gamme se compose alors de la berline proposée en versions Standard, Luxe et Grand Luxe, d’un coupé deux places et d’un cabriolet quatre places Grand Luxe.

 

Au lendemain de la seconde guerre mondiale la gamme évolue et ne comprend plus qu’une berline proposée en versions Standard ou décapotable, du coupé deux places et du cabriolet quatre places.

 

La seconde, allant d’octobre 1949 à septembre 1951, sous l’appellation de Simca 8 1200, reconnaissable à sa calandre arrondie et à la présence d’un coffre extérieur à l’arrière.

 

La Simca 8 1200 n’est plus proposée qu’en trois modèles : la berline tôlée, le coupé deux places et le cabriolet 4 places. Il est vrai que dès 1949 d’autres modèles font faire leur apparition. Nous en reparlerons plus loin.

 



Simca 8 1938

Illustrée pour l'instant par sa cousine la
FIAT nuova Balilla 1100 (née 508 C)

 

 

   
 Simca 8 1939  Illustrée pour l'instant par sa cousine la
FIAT nuova Balilla 1100 (née 508 C)

 

   
   
Simca 8 1939 Norev  - réf. 570801 
 
   

Cylindrée : 1.090 cm3 (6cv)

Puissance : 32 ch à 4.000 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 4 rapports

Vitesse : 110 km/h

Longueur : 4.00 m

Largeur : 1.48 m

Hauteur : 1.53 m

Empattement : 2.42 m

Poids : 860 kg

   
   

8 - 1200  1949

Norev (plastique) - réf. 23

 

Cylindrée : 1.221 cm3 (7cv)

Puissance : 40 ch à 4.400 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 4 rapports

Vitesse : 118 km/h

Longueur : 4.02 m

Largeur : 1.48 m

Hauteur : 1.53 m

Empattement : 2.42 m

Poids : 870 kg

   
8 - 1200  1949 Norev (plastique) - collection Voitures françaises

 

   
   
8 - 1200  1950 Ixo - collection Simca

Prototype

 

 

   

Série

 

 

   
   
  8 - 1200  1950 Ixo - collection Route bleue 
 
   
   
8 - 1200 1950 Ixo - collection Voitures françaises d'autrefois
495103 Simca 8 1200 creme  495104 Simca 8 1200 creme
   
   
   
 8 - 1200 cabriolet  1950 Réalisation artisanale inconnue
432103 8 cabriolet bleu 432104 8 cabriolet bleu 
   
   
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 15:55

1939 – Début des années sombres. La production des voitures Simca va se ralentir sans pour autant s’interrompre car l’armée française s’intéresse à la petite Simca Cinq qu’elle utilisera comme véhicule de reconnaissance et de liaison.

 

 

1940-1942 – La France est occupée et l’armée allemande fit poursuivre la construction des Simca Cinq et 8 jusqu’en 1942.

A côté des automobiles, il y eut l’épisode motocyclette, à cadre embouti et transmission par cardan, la fameuse Sevitame. Projet  dans les cartons de l’ingénieur Violet depuis 1937. La légende voudrait que l’occupant l’ayant découvert aurait demandé la fabrication d’un premier contingent de 250 machines mais que le jour où la première moto fut présentée devant le commissaire allemand pour son homologation, celle-ci brûla. Fin de l’épisode moto.

 

1943-1944 – La fabrication d’automobiles connut un ralentissement brutal début 1943 pour laisser la place à la fabrication de matériel militaire. Cette fabrication s’accompagna d’un mouvement de résistance passive de la part du personnel.

A la Libération le baron Charles Petiet prit les rênes de Simca. Président de la Chambre syndicale des constructeurs automobiles, il parvint à obtenir l’appui du ministre de la Production industrielle pour relancer Simca. Mais il dut en contrepartie s’engager à fabriquer une petite voiture 4cv traction avant mise au point par Jean Albert Grégoire.

1944 fut aussi pour Simca l’occasion de redorer son blason – s’il avait besoin de l’être – au regard des alliés en reconditionnant quelques 20.000 moteurs de la fameuse Jeep.

 

Petit retour en arrière : En 1941 la société Générale Française (de construction) Automobile, dite GFA fut créée  pour rationnaliser la production d’automobiles et de camions. Simca l’intégra en 1943. En octobre 1944 Jean Albert Grégoire fut nommé directeur général technique de Simca.

 

 

1945 - C’est ainsi qu’il fit réaliser un premier projet de la Simca-Grégoire qui sera présenté en 1945. Il ressemblait alors à celle qui sera la Dyna X de Panhard, mais avec 2 portes seulement.  Un second fut présenté en 1946 qui s’apparentait esthétiquement, et toujours en version 2 portes, à la future 203 Peugeot et que Simca devait produire dans le cadre du plan Pons de relance de la production automobile.

 

Toutefois, en coulisse, Henri-Théodore Pigozzi entreprenait tout ce qui était possible pour éviter d’avoir à produire cette voiture tout aluminium dont la construction s’avérerait difficile et fort coûteuse. Et il y parvint.

 
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 15:50

1946 -  C’est la reprise. Enfin, le début de la reprise qui s’effectuera progressivement jusqu’au début des années 1950. Si devant les prétentions financières présentées par Simca pour produire la Simca-Grégoire, le gouvernement refuse d’y donner suite et enterre sine die cette voiture, cela permet à Simca de reprendre la production de ses Simca Cinq et 8. Modèles qui afficheront le nouvel écusson SIMCA surmonté des trois lettres GFA qu’ils conserveront jusqu’à la dissolution de la Générale Française Automobile.

 

La Simca Cinq n’est alors plus proposée qu’en versions décapotable et fourgonnette 250 kg. Elles reçoivent des feux de position placés sur les ailes avant.

 

De son côté la Simca 8 est à nouveau proposée en berline, coupé deux places et cabriolet quatre places. Mais dès le salon 1946 une berline décapotable vient les rejoindre. Les Simca 8 d’après guerre se reconnaissent à leurs jantes ajourées dotées d’enjoliveurs plus grands.

 

 

1947 – Devant l’abandon du projet de fabrication de l’AFG (Aluminium Français Grégoire), Jean Albert Grégoire quitte Simca le 1er février. Alors que la production des Cinq et 8 monte en régime, c’est au salon 1947 qu’est présentée celle qui est appelée à remplacer la Cinq : la Six.

 

Alors que Fiat élaborait sa nouvelle 500 C, Simca concevait la Six grâce au concours d’ingénieurs italiens, détachés par l’usine italienne. Simca put présenter son nouveau modèle dès le salon 1947 alors que Fiat ne le fit que 18 mois plus tard. D’où la ressemblance entre les deux modèles, Fait s’étant inspirée de la Six.

 

 

1948/1950 – La Six ne connut pas le succès escompté. Sa production ne démarra effectivement qu’en 1948 après sa présentation au service des Mines au mois de mai et le début des livraisons en octobre.


Simple deux portes, deux places, la Six avait pour principales rivales la 4cv Renault et surtout la célèbre 2cv Citroën, toutes deux proposant quatre places et quatre portes  pour un prix inférieur. Exemple, lors du salon 1949 la Six était affichée à 349.000 F alors que la 4 cv ne l’était qu’à 288.000 F et la 2cv à seulement 228.000 F. C’est pourquoi Simca préféra se concentrée sur la 8 et arrêta de fabriquer la Six en août 1950.


La Simca Six – La six ne sera produite, au départ, qu’en une seule version, celle d’un petit coach deux places découvrable, qui sera épaulée lors du salon 1949 par une version fourgonnette destinée à remplacer la Cinq fourgonnette.



Six décapotable  1948

Nationale 7 - réf. N046 

 

Cylindrée : 570 cm3 (3cv)

Puissance : 16,5 ch à 4.400 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 4 rapports

Vitesse : 95 km/h 

Longueur : 3.395 m

Largeur : 1.32 m

Hauteur : 1.37 m

Empattement : 2.00 m

Poids : 590 kg

   
Six décapotable  1949 Ixo - collection SIMCA 

 Pré-série

 

 

 

   

Série

 

 

 

   
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 15:47

 

1947 – Alors que la production des automobiles redémarre lentement, et notamment celles des Simca Cinq (3.733 exemplaires) et 8 (8.053 exemplaires) Simca lance une nouvelle gamme de véhicules utilitaires sur la base de la 8. Il s’agit d’une fourgonnette tôlée et d’une camionnette bâchée, offrant une charge utile de 500 kg.

 

Il est à noter qu’à l’époque l’achat d’une voiture neuve était soumis à l’obtention d’une licence d’achat. Cette dernière était plus facilement délivrée à un professionnel pour l’achat d’un utilitaire.

 

1948 – Montée en gamme pour Simca avec l’arrêt de la production de la Cinq, démarrage de celle de la Six et présentation d’un cabriolet signé Pinin Farina lors du salon d’otobre.

 

De son côté la gamme de la 8 s’étoffe avec l’inscription à son catalogue d’un break de chasse à structure en bois, appelé « Canadienne » et réalisé par la SIOP (Société Industrielle de l’Ouest Parisien) qui fabrique aussi les Rosengart.

 

 

1949 -  Le salon d’octobre est l’occasion pour Simca de présenter sa nouvelle 8, la 1200 qui se déclinera aussi en utilitaires, mais aussi et surtout la fameuse 8 Sport dont il sera question un peu plus loin.

 

Revenons aux utilitaires.  Si le break de chasse fabriqué par la SIOP disparait du catalogue Simca, une Commerciale apparait, dotée de vitres latérales arrière.

 


Les deux utilitaires Simca 8 illustrant cet article sont de la première génération - calandre plate et moteur 1.090 cm3.


8 - Fourgonnette  1948

Universal Hobbies - collection la Poste

 

 Cylindrée : 1.090 cm3 (6cv)

Puissance : 32 ch à 4.000 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 4 rapports

Vitesse :

Longueur :

Largeur :

Hauteur :

Empattement :

Poids :

   
8 - Canadienne  1948 Ixo - collection Simca

Prototype

 

 

   

Pré-série

 

 

 

   

Modèle définitif

 

 

 

   

Utilitaires Simca 8 1200

 

Cylindrée : 1.221 cm3 (7cv)

Puissance : 40 ch à 4.400 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 4 rapports

Vitesse : 

Longueur : 

Largeur :

Hauteur :

Empattement :

Poids :

 

 
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 15:45
 



 8 sport 1951

 sur la base Ixo de la collection Simca

Cylindrée : 1.221 cm3 (7cv)

Puissance : 50 ch à 4.800 tr/mn

Transmission : classique (moteur à l’avant, roues AR motrices)

Boîte de vitesses : à 4 rapports

Vitesse :  135 km/h

Longueur : 4.10 m 

Largeur : 1.55 m 

Hauteur : 1.30 m 

Empattement : 2.42 m 

Poids : 920 kg

   
   

8 sport 1952

Esdo - réf. 70

   
   

8 sport 1952

Ixo - test collection SIMCA

   
   

8 sport 1952

Ixo - collection SIMCA

   
   

8 sport 1952

 Ixo - collection  Voitures françaises d'autrefois
503403 Simca 8 Sport noire 503404 Simca 8 Sport noire
   
   

 9 sport 1953

Esdo - réf. 69

   
   

9 sport 1953

Ixo - collection SIMCA

Pré-série  
264004_coupe_9_sport_rouge.jpg
   
Définitif  
   
   

Coupé de ville 1955

Esdo - réf. 51 

   
   

Coupé de ville 1956

Solido - réf. 14310500

   
   
   
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